Quiconque a déjà géré un programme de voyages d’affaires sait que ce n’est pas une mince affaire. Cela nécessite de la négociation, de la résolution de problèmes, de l’analyse de données et de l’empathie – souvent tout cela dans la même journée.
La gestion des voyages est complexe : rarement des scénarios parfaits, uniquement le meilleur compromis possible. D’une manière ou d’une autre, vous parvenez à satisfaire les voyageurs, à équilibrer les budgets et à assurer des opérations fluides.
Puis la Durabilité fait son apparition.
Et soudain, on vous demande de prendre en compte les empreintes carbone, les objectifs climatiques et les impacts sur la chaîne d’approvisionnement en plus de tout le reste ! Cela ressemble à un rôle totalement nouveau. Mais voici la vérité : vous possédez déjà exactement les compétences nécessaires pour le maîtriser.
La durabilité n’est pas une question de perfection. Le secret réside dans ce qu’on appelle la « pensée systémique ». La capacité à voir l’ensemble du tableau, à comprendre comment les choses sont connectées et à prendre des décisions intelligentes et équilibrées. Cela vous parle ? C’est exactement ce que vous faites chaque jour. Budget versus préférences des voyageurs. Politique versus flexibilité. Vous pensez déjà de cette manière.
C’est comme si la Durabilité avait pris l’Industrie du Voyage comme modèle pour comprendre comment faire les choses. De l’utilisation incroyable d’acronymes aux directives confuses (qui changent constamment) en passant par la complexité globale. Pas étonnant que tout cela ait pris sens pour moi après des années dans le voyage.
Parlons du Scope 3 – la catégorie qui inclut les voyages d’affaires et représente généralement la plus grande partie de l’empreinte d’une entreprise. Si votre entreprise est sérieuse quant à la réduction des émissions, cela ne peut pas être ignoré. Et c’est votre domaine. Vous collectez déjà les données, influencez les décisions et façonnez la politique. Le seul changement nécessaire est le narratif.
Et soyons honnêtes un instant, beaucoup attendent que l’équipe développement durable arrive et règle tout. Mais voici la réalité, la durabilité n’est pas un acte solo, c’est un sport d’équipe. Les entreprises qui réussissent font entrer chaque département sur le terrain.
C’est là que les gestionnaires de voyages ont un véritable avantage. Vous êtes des communicateurs naturels. Vous savez expliquer des concepts complexes d’une manière qui résonne. Vous savez comment établir le contact avec les gens. Équilibrer les besoins des finances, des RH, des opérations et des voyageurs pour maintenir un système complexe en mouvement fluide.
La durabilité peut être votre super-pouvoir. Pas un fardeau. Aligner votre programme sur les objectifs de durabilité de votre entreprise ajoute une véritable valeur stratégique. Cela aide à prouver le retour sur investissement de nouvelles façons.
Pendant que d’autres départements attendent des directives, vous pouvez prendre les devants. Montrez que la gestion des voyages n’est pas un obstacle à la durabilité, c’est un facilitateur clé.
Vous développez ces compétences depuis des années. Il est maintenant temps de les utiliser à votre avantage.
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