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Comment le secteur du transport maritime tire parti de la décarbonisation – Journée mondiale de la mer 2022

La durabilité environnementale étant une question clé dans le secteur du transport maritime, elle suscite de nombreuses discussions sur l'avenir de ce secteur. Conformément à l'accord de Paris et aux objectifs de l'Organisation maritime internationale, une grande partie du secteur du transport maritime s'est engagée dans la décarbonisation. Cet article explore la manière dont l'industrie tente de réduire son empreinte grâce à l'innovation.

Le secteur du transport maritime représente 2 à 3 % des émissions mondiales de CO2 (S&P Global). L’Organisation maritime internationale (OMI), l’organe des Nations unies qui réglemente le secteur du transport maritime, s’est fixé pour objectif de réduire de moitié les émissions de carbone d’ici à 2050 par rapport aux niveaux de 2008, le but ultime étant de les éliminer complètement.

La recherche de méthodes de carburants alternatifs est actuellement une motivation majeure dans l’industrie. Le gaz naturel liquéfié émet 30 % de CO2 en moins que le mazout et 45 % en moins que le charbon, avec une réduction par deux des émissions d’oxyde d’azote et une quasi-absence d’émissions de dioxyde de soufre nuisibles à l’environnement (Elengy), ce qui en fait de loin le combustible fossile le plus propre.

Les autres carburants en cours de développement sont l’hydrogène, l’ammoniac, le méthanol et le nucléaire. Il est question de lancer un navire à propulsion éolienne en 2025.

L’industrie du transport maritime propose un fonds commun de R&D pour aider à financer le développement de nouvelles technologies. La proposition de l’OMI prévoit un prélèvement obligatoire de 2 dollars par tonne sur le carburant marin, ce qui générerait un total de 5 milliards de dollars sur une période de dix ans.

De nouveaux modèles d’entreprise sont également testés afin de répartir les coûts et les risques associés aux nouvelles solutions sur l’ensemble de la chaîne de valeur.

En attendant, les armateurs affirment que les navires construits d’ici un an ou deux doivent être conçus de manière à pouvoir passer aux nouveaux carburants dès qu’ils seront mis au point. Les navires peuvent durer jusqu’à 30 ans, de sorte que beaucoup de ceux qui seront achetés au cours de l’année ou des deux prochaines années navigueront encore en 2050.

Certaines compagnies maritimes ont l’intention de se décarboniser complètement d’ici 2050, conformément à l’accord de Paris. Cette situation exerce une pression sur les objectifs de l’OMI. Ils espèrent que la pression accrue se traduira par des objectifs plus stricts lors des négociations sur le climat de la COP27 en novembre.

Les représentants du secteur du transport maritime disent qu’ils ont besoin de clarté sur la manière dont les règlements seront mis en œuvre dans les prochains mois. Ces réglementations doivent être mondiales ; les réglementations régionales sont inefficaces dans un secteur mondial comme le transport maritime.

Les entreprises demandent également des conditions de concurrence équitables afin que les flottes utilisant des carburants alternatifs plus coûteux puissent rivaliser avec celles qui n’ont pas encore abandonné les combustibles fossiles.
Alors que les déplacements des équipages et l’exploitation des navires sont encore loin d’avoir un impact environnemental minimal sur le CO2 grâce à l’amélioration des technologies et des énergies alternatives, la compensation des émissions de carbone qui ne peuvent être réduites par des projets certifiés et vérifiés est de plus en plus considérée comme une exigence si les entreprises, et des secteurs industriels entiers, veulent respecter leurs engagements en matière d’émissions nettes zéro à l’horizon 2050.

ATPI Halo

L’accent étant mis sur les émissions de type 1 et 2, le lancement d’ATPI Halo il y a un an s’est avéré très populaire auprès des clients du secteur du transport maritime à la recherche d’une solution pour les aider à mesurer et à réduire les émissions de type 3, dont les voyages d’affaires des équipages critiques constituent une part importante.

La décarbonisation du transport maritime étant l’une des priorités de la durabilité environnementale, de nombreuses entreprises maritimes cherchent à préserver la biodiversité des océans tout en investissant dans des projets d’énergie propre.

C’est pourquoi l’ATPI a ajouté le projet Delta Blue Carbon à son portefeuille de crédits compensatoires certifiés. Ce projet permet aux entreprises de compenser les émissions inévitables en soutenant une importante régénération de la mangrove, tout en améliorant la diversité de la nature et en soutenant les communautés locales de la province pakistanaise du Sindh.

“ATPI aide ses clients du secteur maritime à se rapprocher de leurs objectifs de réduction des émissions de carbone et de ceux de l’industrie grâce à son service innovant ATPI Halo, qui les aide à MESURER, RÉDUIRE et DÉCOUVRIR” – Pippa Strasser-Ganderton, Product Director ATPI Halo.

Pourquoi ne pas en savoir plus sur la façon dont ATPI Halo peut vous aider à atteindre vos objectifs de décarbonisation en faisant le premier pas vers la réduction des émissions liées aux déplacements des équipages, dès maintenant et pour l’année prochaine et au-delà.

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