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L’impératif de durabilité des entreprises face à la COP28

"Nous devons répondre aux faits. Nous devons réduire les émissions de 43 % d'ici à 2030 et corriger le tir en matière d'adaptation, de financement et de pertes et dommages.
COP28

Ces mots qui donnent à réfléchir nous rappellent que nous prenons du retard dans notre engagement vis-à-vis de l’Accord de Paris. La COP28 arrive à grands pas et l’urgence de lutter contre le changement climatique n’a jamais été aussi évidente.

L’introduction de la directive européenne sur les rapports de durabilité des entreprises fournira, nous l’espérons, un cadre qui permettra de respecter les engagements de l’Accord de Paris. Cette directive remettra les entreprises sur la voie du “Net Zero”, en mettant l’accent sur la transparence des déclarations d’émissions des entreprises dans les domaines 1, 2 et 3, et en permettant un étalonnage des performances innovant. Une directive similaire sera mise en œuvre aux États-Unis en 2024, par la Security and Exchange Commission (SEC), et le Royaume-Uni devrait introduire les Sustainability Disclosure Standards (SDS) également en 2024. D’autres régions ne devraient pas tarder à suivre le mouvement.

À l’approche de la COP28, nous nous sommes entretenus avec Pippa Ganderton, Product Director ATPI Halo, afin de mieux comprendre l’importance croissante des plans de développement durable des entreprises :

Avec la tenue de la COP28 à la fin du mois, la durabilité devient un thème central lors d’événements tels que l’IADC, où vous interviendrez prochainement. S’agit-il d’une avancée positive ou reste-t-il du travail à faire dans le secteur de l’événementiel ?

Il s’agit certainement d’une étape positive vers des événements plus écologiques et d’une prise de conscience du fait que chaque événement laisse une empreinte carbone. En même temps, il reste un long chemin à parcourir pour que les événements soient réellement durables et pour qu’un large éventail d’organisateurs d’événements et de fournisseurs de l’industrie événementielle s’engagent et adoptent les changements nécessaires.

La COP28 et d’autres événements climatiques majeurs ont mis l’accent sur les émissions du champ d’application 3. Pourquoi les émissions du champ d’application 3 deviennent-elles de plus en plus importantes ?

Pour de nombreuses entreprises, l’accent a d’abord été mis sur les émissions des champs d’application 1 et 2, directement liées à leurs activités. Pourtant, le champ d’application 3, les émissions indirectes liées à la chaîne de valeur, a été laissé de côté, car il est “difficile de s’y retrouver”. Elles peuvent être importantes et, pour certaines entreprises, supérieures aux émissions des champs d’application 1 et 2.

La nouvelle directive européenne sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) changera la donne à cet égard. Sa portée n’est pas à sous-estimer, puisqu’elle s’applique aux entreprises opérant en Europe qui remplissent certains critères relatifs au nombre d’employés et/ou au chiffre d’affaires, même si elles n’ont pas leur siège social dans l’UE.

Entre 2024 et 2029, de plus en plus d’entreprises entreront dans le champ d’application des critères élargis qui les obligent à présenter des rapports transparents sur le développement durable en même temps que les rapports financiers annuels sur leurs activités. Des directives similaires s’appliquent au Royaume-Uni et seront introduites aux États-Unis d’ici la fin de l’année 2024. Il s’agit donc bien d’un impact global. Comme c’est le cas pour toutes les réglementations ayant un tel impact, il est avantageux d’avoir une longueur d’avance.

Quelles initiatives l’ATPI a-t-elle mises en place pour aider ses clients à réduire et à compenser leurs émissions de type 3 ?

En octobre 2021, ATPI a lancé ATPI Halo, sa proposition destinée aux clients pour des voyages et des événements plus durables. La solution s’articule autour de trois axes principaux : MESURER (l’empreinte CO2e des voyages d’affaires et des événements). Analyser les données pour trouver des moyens de RÉDUIRE l’empreinte, par des changements de comportement, le choix des fournisseurs et la politique de voyage, et enfin des options pour RÉDUIRE l’empreinte GES inévitable des voyages.

ATPI a préinvesti dans un portefeuille de projets de compensation carbone et d’élimination du carbone dans la nature de haute qualité afin de permettre aux clients d’accéder à des crédits carbone abordables qui répondent à des critères stricts de diligence raisonnable et résistent à l’examen minutieux des auditeurs. Nous avons des clients qui adoptent cette solution de bout en bout pour leurs voyages et événements CO2, ainsi que d’autres qui ont déjà mis en place des programmes à l’échelle de l’entreprise pour traiter leurs émissions, mais qui souhaitent se concentrer sur les aspects MESURER et RÉDUIRE pour compléter leur stratégie d’entreprise.

L’ATPI estime que la visibilité est essentielle tout au long du cycle de réservation des voyages, et pas seulement dans les rapports post-voyage. Nous avons donc veillé à ce que le CO2e soit visible sur les offres, les itinéraires et les factures, conformément aux exigences des clients. Cela a l’avantage de faire prendre conscience aux réservataires et aux voyageurs de l’impact de leurs choix.

En cette ère de responsabilité climatique, il n’y a pas de temps à perdre et l’ATPI est là pour vous soutenir dans cette démarche cruciale. Avec ATPI Halo, Analytics 2.0 et une gamme de solutions, nous sommes prêts à vous aider à mesurer, réduire et compenser vos émissions de Scope 3 liées aux voyages.

Pour plus d’informations sur la manière dont nous pouvons nous associer à vous pour avoir un impact significatif sur votre démarche de développement durable, veuillez consulter notre page web ATPI Halo et n’hésitez pas à contacter Pippa.

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