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5 idées reçues sur le développement durable et les voyages d’affaires

Le développement durable est devenu un sujet de discussion brûlant dans le secteur des voyages d'affaires au cours de l'année écoulée et il semble qu'il en sera de même au cours de l'année à venir et au-delà.

Les conseils et les recommandations ne manquent pas sur la manière dont les gestionnaires de voyages peuvent développer une stratégie de voyages d’affaires plus durable, mais il y a aussi beaucoup de mythes et d’idées fausses sur le développement durable qui se perpétuent sur la meilleure manière d’y parvenir.

Notre équipe d’experts en voyages durables a sélectionné les idées fausses les plus courantes sur le développement durable et les voyages d’affaires afin de mettre les choses au clair :

1. Le développement durable sera toujours plus coûteux

Il est indéniable que les vols qui utilisent des sources de carburant plus durables ou qui sont plus directs que les trajets nécessitant des escales sont plus chers que leurs équivalents alternatifs. Cependant, il est important d’envisager la durabilité de manière plus globale et d’examiner tous les aspects du voyage, et pas seulement les vols.

Dans le cadre d’un effort global visant à rendre les déplacements de votre organisation plus durables, vous prendrez probablement des mesures pour réduire les déplacements. Il peut s’agir de partager de nouveaux critères pour les déplacements nécessaires ou de mettre en place des réunions virtuelles fiables.
logiciel. Il est donc important de garder cela à l’esprit lorsque l’on hésite à choisir des options de voyage plus durables en raison de leur prix légèrement plus élevé ; un bon exemple de voyage plus durable et généralement moins coûteux est celui du train par rapport à l’avion pour les voyages intérieurs. Il convient également de noter que les voyages en classe économique sont plus durables que les voyages en classe affaires.

2. La durabilité n’est qu’une phase

Le développement durable est un sujet d’actualité, non seulement dans le secteur des voyages d’affaires, mais aussi dans tous les aspects de notre vie. Ainsi, la quantité de discours entourant les pratiques et les changements environnementaux peut sembler intense et donner l’impression qu’il s’agit d’un sujet brûlant qui ne tardera pas à s’éteindre.

Cependant, avec l’introduction par de nombreux gouvernements dans le monde d’une législation qui limite ou réduit l’empreinte carbone et protège notre planète pour l’avenir, le développement durable est là pour durer.

En outre, étant donné que la durabilité implique des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), elle peut difficilement être considérée comme une tendance. Les entreprises, et en fait le monde entier, se sont toujours souciés de la prospérité sociale et économique. La seule différence est qu’aujourd’hui, les conséquences du climat semblent plus urgentes. Le monde devenant de plus en plus transparent, l’investissement dans la réduction de l’impact négatif – et donc de la surveillance – aura des retombées positives à long terme.

3. Séjourner dans des hôtels durables signifie faire des compromis sur la qualité

Après les voyages en avion, nos séjours à l’hôtel sont la partie la plus dommageable pour l’environnement de notre voyage en raison de la consommation d’eau et d’énergie, des déchets alimentaires et des déchets en général.

Bien que de nombreux voyageurs pensent à tort que des pratiques plus durables sont synonymes d’expériences moins confortables pour les clients, ce n’est pas le cas. De nombreuses marques hôtelières renommées ont pris des mesures importantes pour mettre en œuvre des pratiques plus durables sans compromettre la qualité.

Le fait de savoir quelles certifications et références indiquent qu’une marque prend au sérieux le développement durable peut aider les voyageurs à prendre des décisions rapides lorsqu’ils essaient de réserver un hôtel. Une option consiste à rechercher des hôtels certifiés par le Conseil mondial du tourisme durable (GSTC). Il s’agit notamment du certificat Biosphère, qui exige qu’un hôtel s’efforce de respecter certaines normes, telles que l’optimisation du recyclage et la mise en place d’exigences liées à sa chaîne d’approvisionnement (recours à des fournisseurs locaux et à des produits issus du commerce équitable).

4. Les entreprises qui achètent des compensations ne font qu’acheter leur moyen d’échapper à leur responsabilité.

Bien que la presse ait présenté la compensation carbone comme un contre-argument, notre expérience montre que c’est le contraire qui est vrai. Les organisations qui achètent des compensations le font dans le cadre d’une stratégie de gestion globale et utilisent principalement les compensations pour s’attaquer aux émissions qu’elles ne peuvent pas éliminer en interne ou pour créer un “prix du carbone” interne qui attire l’attention sur les émissions et accélère les réductions.

Contrairement au discours sur le “blanchiment écologique”, il semble que l’utilisation de compensations soit de plus en plus la marque d’une entreprise qui est à l’avant-garde de l’action climatique plutôt qu’à l’arrière-plan. Cela dit, il est important que les entreprises adoptent une vision globale des voyages durables et s’efforcent de limiter leurs émissions de carbone et de les compenser.

5. Le carburant aviation durable est utilisé pour votre vol (une fois que vous l’avez payé).

Le carburant aviation durable (SAF) a suscité beaucoup d’intérêt dans le secteur des voyages d’affaires au cours de l’année écoulée, de nombreuses compagnies aériennes s’associant à des TMC et à des clients pour financer l’utilisation de carburants plus respectueux de l’environnement. Cependant, la manière dont les FAS sont actuellement financés au point de vente a donné lieu à l’idée erronée qu’ils seront utilisés sur le vol réservé.

En fait, les personnes qui s’engagent à verser une somme pour le développement de SAF au moment de la réservation ne contribuent pas à l’utilisation de SAF sur ce vol particulier. L’argent qui a été promis pour le développement et l’utilisation des FAS est ajouté au fonds central de la compagnie aérienne. À l’heure actuelle, seuls certains types d’avions peuvent utiliser du carburant SAF sur un nombre limité d’itinéraires. Il est donc important que les entreprises comprennent que, même si le carburant SAF est un bon moyen de limiter les émissions de carbone, d’autres mesures doivent être prises dans le cadre d’une approche holistique et à long terme de la durabilité.

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