La voie vers le zéro émission nette, un défi de taille.
Pour lutter contre les émissions de scope 1 et de scope 2 au sein du secteur, de nouvelles technologies énergétiques, de nouveaux processus et des directives axées sur la durabilité sont en cours de discussion et d’adoption. Toutefois, une approche universelle qui inclut les voyages et la planification de scope 3 est essentielle pour optimiser les efforts. La nécessité des voyages internationaux est non négociable pour les acteurs du secteur de l’énergie. En tant que leaders de la gestion des voyages d’affaires, nous devons donc contribuer à trouver les bonnes solutions de décarbonisation.
Étape par étape
Grâce à l’essor des solutions de réunions virtuelles, qui permettent également de gagner du temps et de l’argent, la nécessité des voyages de travail individuels est de plus en plus remise en question. Le rapport de la GBTA a souligné que le « voyage ciblé » était la première pratique en matière de durabilité, puisque 79 % des entreprises évaluaient si un voyage nécessitait une présence physique. Toutefois, au sein du secteur de l’énergie, outre les voyages essentiels des équipes, les événements internationaux et les plateformes en personne, essentiels à la collaboration et à la mise en réseau, font fièrement partie du prestige du secteur. Il est important de se rappeler que lorsque les voyages sont nécessaires, il existe des mesures pour minimiser les émissions.
Les efforts en matière de durabilité vont bien au-delà de la décision de voyager ou non. Une première étape logique, mais souvent sous-estimée, consiste à choisir des fournisseurs dotés de stratégies de durabilité tangibles et avérées. En vous associant à des fournisseurs responsables, vous pouvez améliorer votre évaluation de la durabilité d’entreprise. Seul un tiers des entreprises tiennent compte des efforts externes en matière de durabilité lors du choix d’un partenaire. Parallèlement à la décarbonisation des actifs et des projets énergétiques, pour parvenir à une approche globale de la durabilité, les opérateurs doivent se tourner vers l’extérieur autant que vers l’intérieur.
La présentation de l’impact environnemental des voyages pendant le processus de planification et de réservation permet de sensibiliser les voyageurs à des solutions plus respectueuses de l’environnement. Les plateformes spécialisées de reporting des voyages qui présentent des visuels percutants ainsi que des détails précis peuvent révéler des options de réduction des émissions de carbone (c’est-à-dire, les transferts modaux de l’avion au train et l’impact de la réduction des voyages en cabine premium sur les vols court-courriers ou de jour) afin de soutenir les examens des politiques de voyage, tandis que la mise en œuvre de budgets carbone, la tarification du carbone ou simplement la récompense des voyageurs pour avoir fait les bons choix sont toutes des options efficaces.
La sensibilisation et l’éducation peuvent être tout aussi importantes que l’action. Informer les employés et les parties prenantes sur les choix de voyages responsables peut faciliter une transition en douceur des politiques et des efforts novateurs.
Les actions supplémentaires comprennent la nomination de responsables internes chargés de suivre et d’identifier les possibilités de réduction des émissions, l’incitation du personnel à tenir compte de son empreinte environnementale, la formation sur l’importance de la durabilité et le soutien aux efforts visant à mettre en œuvre des initiatives. Et ne perdez pas de vue le rôle de l’aviation durable dans la réduction directe des émissions de CO2e liées aux voyages, ni les avantages de la compensation des émissions résiduelles de voyages difficiles à réduire par le biais de crédits carbone, ou d’investissements de compensation, qui soutiennent les communautés qui souffrent le plus du changement climatique.
Skip to content
